Les experts détaillé les conséquences considérables de la violence et de l’anarchie qui ont conduit au chaos dans la capitale, Port-au-Prince, et dans d’autres zones contrôlées par les gangs cette année.
« La flambée de violence en Haïti a entraîné une perte des moyens de subsistance et une insécurité alimentaire, des déplacements massifs et multiples, l’effondrement de l’éducation, l’effondrement des soins de santé et d’autres services essentiels », ont-ils déclaré.
Le Conseil des droits de l’hommeLes experts désignés ont également souligné le manque quasi total d’accès à la justice en raison de la crainte de représailles et de l’effondrement de l’économie.
« Tactique pour semer la peur »
Le recours à la violence sexuelle par des bandes criminelles est particulièrement alarmant, car il s’agit d’une tactique visant à semer la peur, à contrôler des territoires, à extorquer de l’argent et à punir les communautés.
« Les femmes et les filles déplacées à l’intérieur du pays qui vivent dans des sites de déplacement inadéquats et précaires sont particulièrement vulnérables à la violence sexuelle », ont-ils déclaré, mettant en garde contre une forte augmentation de leur trafic à des fins d’exploitation sexuelle et d’esclavage sexuel.
Ils ont également exprimé leur inquiétude quant à l’incapacité des autorités haïtiennes à protéger les populations vulnérables et à leur « complicité active » dans les activités des gangs.
« Haïti doit revenir à une gouvernance démocratique et constitutionnelle fondée sur les principes de respect des droits de l’homme, de transparence et de responsabilité », ont exhorté les experts.
Les experts, qui servent à titre individuel, indépendamment de l’ONU ou de tout gouvernement national, ont appelé les bandes criminelles à mettre un terme immédiat à toutes les formes de violence sexiste.
Des pluies meurtrières continuent de frapper l’Afrique de l’Est
Des centaines de milliers de vies ont été touchées par les récentes fortes pluies et les inondations massives dans certaines parties de l’Afrique de l’Est, alors que l’ONU continue d’offrir son soutien aux gouvernements de la région.
Rapports du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indiquent que près de 750 000 personnes sont touchées par les pluies et les inondations, dont 234 000 déplacées.
La semaine dernière, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit profondément affligé par les pertes de vies humaines dues aux fortes inondations au Burundi, au Kenya, en Somalie, en Tanzanie et dans d’autres régions d’Afrique de l’Est.
Le risque de choléra en Somalie s’aggrave
Les pluies ont touché plus de 160 000 civils en Somalie, provoquant le déplacement de 37 000 personnes. Les partenaires de l’ONU estiment que jusqu’à 770 000 Somaliens pourraient être touchés au total, ce qui aggraverait l’épidémie de choléra en cours dans ce pays, a déclaré lundi le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’un point d’information aux journalistes à New York.
Au Kenya, les autorités locales ont averti que plus de 285 000 vies ont été touchées jusqu’à présent, avec plus de 200 décès signalés. Au Burundi, plus de 180 000 personnes ont été touchées. De plus, des dizaines de Rwandais ont été tués ou blessés à cause des pluies et des inondations.
L’ONU et ses partenaires continuent de soutenir ces pays d’Afrique de l’Est à travers des plans de réponse aux inondations, des efforts d’évacuation et des soins de santé, y compris un soutien psychosocial.
Namibie : Hommage aux efforts visant à mettre fin à la transmission mère-enfant du VIH
La Namibie est devenue le premier pays d’Afrique et le premier pays au monde à atteindre une étape clé dans l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de l’hépatite B, selon l’Organisation mondiale de la santé.OMS) annoncé lundi.
L’OMS a attribué à ce pays d’Afrique australe le statut de « niveau argent » pour ses progrès dans la réduction de l’hépatite B et le « niveau bronze » pour ses progrès dans la lutte contre le VIH, conformément à son initiative de triple élimination visant à protéger la santé des mères et des enfants, qui comprend également la fin des infections par la syphilis.
« Réalisation historique »
L’agence des Nations Unies certifie un pays au statut Argent lorsque 50 % ou plus de tous les nouveau-nés reçoivent le vaccin contre l’hépatite B. La certification Bronze est décernée lorsque la transmission mère-enfant du VIH a été réduite à moins de cinq pour cent.
« Il s’agit d’une réalisation historique de la Namibie qui démontre les possibilités de sauver des vies grâce à un leadership politique engagé et à une mise en œuvre efficace des priorités de santé publique », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
L’initiative de l’OMS vise à mettre fin à la transmission mère-enfant du VIH, de la syphilis et de l’hépatite B en encourageant les pays à intégrer les services.
« La Namibie a franchi cette étape en adoptant dès le début une approche véritablement intégrée de la riposte au VIH », a déclaré Etleva Kadilli, du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) directeur régional pour l’Afrique orientale et australe.
« Le pays n’a pas abordé le VIH de manière isolée en tant que maladie unique, mais dans le cadre d’un programme de santé et de développement plus large, englobant la santé maternelle et infantile pour tous. »
Publié à l’origine dans The European Times.