Nous avons travaillé en étroite collaboration avec diverses entités gouvernementales et nos partenaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Au Karabakh, le CICR a continué de soutenir et d’assister les personnes dans le besoin. À la suite des opérations des 19 et 20 septembre, nous avons temporairement intensifié notre réponse, notamment en déployant du personnel spécialisé dans les domaines de la protection, de la santé, de la médecine légale et de la contamination par les armes, pour répondre aux besoins humanitaires.
Nos efforts de sensibilisation au danger des mines terrestres et des munitions non explosées ont touché plus de 13 000 personnes dans les communautés touchées par le conflit à travers différentes activités, notamment des séances de porte-à-porte menées en partenariat avec la Société du Croissant-Rouge d’Azerbaïdjan (AzRCS) et des séances de sensibilisation dans le thé. Maisons. Nous avons également distribué 8 000 articles d’éducation aux risques, notamment des affiches, des livrets et des cahiers d’activités pour sensibiliser. Près de 1 500 panneaux d’avertissement de mines ont été donnés à l’Agence nationale azerbaïdjanaise de lutte contre les mines (ANAMA) pour signaler les zones minées.
Conformément à notre mandat, nous avons continué à soutenir les autorités concernées pour apporter des réponses aux familles des personnes disparues en relation avec le conflit. En 2023, nous avons fait don de divers objets et apporté notre expertise technique pour les travaux d’exhumation menés dans trois tombes. Plus de 100 participants représentant des organisations nationales impliquées dans les efforts visant à clarifier le sort et le lieu où se trouvent les personnes disparues ont participé à diverses sessions de formation organisées par le CICR en partenariat avec la Commission d’État sur les prisonniers de guerre, les otages et les personnes disparues.
Plus de 7 000 personnes ont pu améliorer leurs moyens de subsistance grâce à nos projets de soutien aux communautés touchées par le conflit.
En tant que gardien du droit international humanitaire (DIH), nous avons organisé des sessions de formation et des séminaires promouvant le DIH auprès de 930 officiers et élèves-officiers du ministère de la Défense de l’Azerbaïdjan et de 384 professionnels du droit, représentants gouvernementaux et volontaires de la Société nationale.
Nous avons également contribué à développer les connaissances et les compétences des volontaires d’AzRCS. Plus de 100 volontaires ont bénéficié de diverses sessions de formation et séminaires sur des sujets tels que la réduction des risques de catastrophe, les premiers secours, la communication et les bases du DIH.
Points forts de nos activités :
• 13 369 personnes ont participé à des séances sur les risques et les comportements plus sûrs, menées en partenariat avec l’AzRCS, les sensibilisant aux risques liés aux mines et à la contamination par les armes et renforçant leur résilience.
• 5 202 personnes ont bénéficié de consultations curatives et de services de vaccination systématique dans des centres de soins de santé primaires modernisés par le CICR.
• 3 474 personnes ont reçu des semences de haute qualité dans le cadre d’un projet de production de pommes de terre visant à accroître la productivité.
• 2 602 séances de soutien individuel ont été dispensées à 221 enfants et adultes par des psychologues du CICR et des professionnels nationaux de la santé mentale formés et supervisés par le CICR.
• 2 356 familles de personnes disparues ont été contactées par des accompagnateurs et 129 d’entre elles ont reçu un soutien psychosocial de base.