L’eurodéputée Maxette Pirbakas condamne le traitement réservé à un journaliste par RCI Guadeloupe. Dans un communiqué diffusé le 11 décembre, Maxette Pirbakas, députée européenne, a exprimé son indignation face au retrait de la journaliste Barbara OLIVIER-ZANDRONIS des ondes de RCI Guadeloupe.
Selon Mme Pirbakas, cette décision fait suite à un entretien qu’elle a mené le 8 décembre avec un candidat en campagne électorale. Elle estime que Barbara OLIVIER-ZANDRONIS a été licenciée par sa hiérarchie « pour son professionnalisme et la qualité de ses interventions » lors de l’entretien.
Le député a condamné le « traitement brutal » infligé au journaliste ainsi qu’un « acte d’autorité arbitraire qui défie la liberté de la presse » de la part de RCI Guadeloupe. Elle a également jugé « maladroite » et « infondée » la justification avancée par la radio pour retirer le journaliste des ondes.
En tant que député européen des Outre-mer et président national du RPFOM, Pirbakas condamne le « licenciement sans motif sérieux » de Barbara OLIVIER-ZANDRONIS. Elle réclame sa « réintégration immédiate » sur RCI Guadeloupe.
Pour l’heure, la direction de la radio publique n’a pas réagi officiellement à cette déclaration cinglante d’une personnalité politique de premier plan.
Déclaration complète de Maxette Pirbakas :
Je suis stupéfait par le traitement brutal infligé à la journaliste Barbara OLIVIER-ZANDRONIS, sur RCI Guadeloupe, à la suite d’un entretien avec un candidat en campagne électorale le 8 décembre. Face à la pugnacité de la journaliste, qui semble avoir pris au mot son intervieweur, la direction de RCI a malheureusement choisi la voie de la « répression gratuite » en retirant de l’antenne un présentateur du programme de 13h de RCI apprécié du public et ses collègues pour son professionnalisme et la qualité de ses interventions.
La réponse maladroite, injustifiée et infondée de la direction des médias pour justifier un acte arbitraire d’autorité qui défie la liberté de la presse semble faire de RCI, contrairement à ce que prétend à l’AFP son directeur adjoint Hervé de Haro, non pas une « radio d’opinion » mais une « radio d’opinion ». radio politisée et partiale » qui défie l’éthique journalistique.
En ma qualité de député européen d’outre-mer et président national du RPFOM, je dénonce le limogeage sans motif sérieux de Mme Barbara OLIVIER-ZANDRONIS et je joins ma voix à tous ceux qui se sont prononcés pour exiger son licenciement immédiat. réintégration.
Signé à Strasbourg le 11 décembre 2023
Publié à l’origine dans The European Times.