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La présidente du CICR, Mirjana Spoljaric, invitée à réduire les souffrances des civils

La présidente du CICR, Mirjana Spoljaric, a appelé les États et les parties impliquées dans les conflits à s’abstenir d’utiliser des armes explosives puissantes dans les zones à forte densité de population, car cela fait un nombre important de victimes civiles. Elle a souligné plusieurs guerres en cours où les bombardements urbains et les bombardements ont eu des effets néfastes sur les civils. Spoljaric a exhorté les États à faire partie de la Déclaration politique, qui vise à limiter l’utilisation d’armes explosives dans les villes et a déjà été approuvée par 83 pays. Elle a souligné que la mise en œuvre de cette déclaration allégerait les souffrances des civils et promouvoir le respect du droit international humanitaire. En outre, Spoljaric a souligné l’importance pour tous les États de minimiser les dommages civils en évaluant leurs politiques militaires.

Voici sa déclaration :

Excellences, Mesdames et Messieurs,
Dans trop d’endroits dans le monde, les bombardements intensifs et les bombardements de villes et d’autres zones peuplées continuent d’avoir des conséquences inacceptables pour les civils.
L’utilisation d’armes explosives lourdes est souvent le choix standard des belligérants, un choix qui a des conséquences dévastatrices, et souvent illégales, sur les communautés – y compris les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées.
J’ai vu par moi-même la destruction d’Alep et d’autres centres urbains à travers la Syrie. Mais pas seulement – ​​de l’Ukraine au Soudan, de Gaza au Yémen, le CICR constate les dégâts considérables que causent, directement et indirectement, les armes explosives lourdes.
Ces armes comprennent de grosses bombes et des missiles, de l’artillerie lourde, des roquettes imprécises et de gros engins explosifs improvisés.
Aujourd’hui, j’appelle tous les États et parties à un conflit armé à éviter l’utilisation d’armes lourdes explosives dans les zones peuplées, en raison de la forte probabilité d’effets aveugles.
La demande est claire : les armes explosives ne doivent pas être utilisées dans les zones peuplées, à moins que des mesures d’atténuation suffisantes ne soient prises pour limiter leurs effets sur la zone et les risques de dommages aux civils.
Éviter l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées réduira considérablement les souffrances des civils. Elle facilitera également le respect du droit international humanitaire, qui exige que les armes explosives soient utilisées dans le respect des règles de distinction, de proportionnalité et de précaution.
Lorsque des armes explosives lourdes sont utilisées dans des zones peuplées, le respect du droit international humanitaire est souvent très difficile. La révision et l’adaptation des politiques et pratiques militaires existantes sont nécessaires pour y parvenir.
La Déclaration politique sur les armes explosives dans les zones peuplées est une réalisation révolutionnaire et un pas en avant crucial.
Il s’agit du premier instrument engageant les États à limiter l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées. S’il est correctement mis en œuvre, il peut contribuer de manière significative à atténuer les souffrances des civils et à renforcer le respect du droit international humanitaire.
Je félicite les 83 États qui ont déjà approuvé la déclaration et se sont engagés à prendre des mesures concrètes pour changer le statu quo inacceptable.
J’exhorte tous les États qui ne l’ont pas encore fait à adhérer sans délai à la déclaration.
La Déclaration politique est un outil important. À condition d’être suivis d’actions décisives, ses engagements clés peuvent améliorer le sort de centaines de milliers de personnes, voire plus, dans le monde.
L’année dernière, le CICR a publié un rapport approfondi (Armes explosives à larges effets : un choix mortel dans les zones peuplées) afin de fournir des recommandations pratiques détaillées aux autorités politiques et aux forces armées sur les mesures à prendre pour réduire les dommages aux civils.
Le CICR partage également aujourd’hui son nouveau rapport complet, La guerre dans les villes, contenant des recommandations clés pour éviter de blesser les civils pendant les hostilités urbaines.
Tous les États ont intérêt à renforcer le respect du droit international humanitaire – ceux qui sont engagés dans des guerres urbaines ou directement touchés par celles-ci ; ceux qui souffrent des effets de l’insécurité alimentaire et énergétique à cause des effets des bombardements et des bombardements ; ceux qui accueillent des personnes qui ont fui au-delà des frontières.
Les terribles dommages civils dont nous sommes témoins aujourd’hui ne doivent pas être considérés comme un sous-produit normal d’un conflit armé. Nous avons tous un rôle à jouer pour changer ce récit et travailler à minimiser les impacts déchirants des guerres dans les zones peuplées sur les civils.
Merci. »

Nous reconnaissons Lien source pour l’information.

Publié à l’origine dans The European Times.

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