Dans une déclaration écrite, l’Administration spirituelle des musulmans de la Fédération de Russie a mentionné qu’une aide humanitaire a été fournie aux victimes du tremblement de terre en Turquie depuis de nombreuses régions du pays.
La déclaration notait que le sénateur Kerimov avait fait don de 100 millions de roubles russes (1,3 million de dollars) aux victimes du tremblement de terre en Turquie, ajoutant que le même montant avait également été envoyé aux victimes en Syrie.
Il a également ajouté que le ministère des Urgences de Russie travaillait dans les zones sismiques.
Selon les données officielles, au moins 41 020 personnes ont été tuées par les deux tremblements de terre qui ont secoué le sud-est Turquiea rapporté l’agence anatolienne.
Plus de 13,5 millions de personnes ont été touchées par les tremblements de terre dévastateurs.
Note : En Russie, la sécurisation de l’islam s’est faite à un rythme accéléré par rapport à L’Europe en raison d’abord de la guerre avec l’Afghanistan (1979-1989), puis des deux guerres tchétchènes (1994-1996 et 1999-2000), au cours desquelles les récits locaux de nationalisme et de libération nationale ont été remplacés ou du moins sont devenus intimement liés à des récits de réislamisation et, chez les radicaux, de la guerre sainte (djihad). Bien qu’elle ait des racines nationales, cette sécurisation a également été façonnée par la sécurisation de l’islam par l’Occident autour du récit de la guerre contre le terrorisme en provenance des États-Unis et la controverse croissante autour de l’islam(isme) en Europe.14 Cette sécurisation de l’islam prend au moins deux formes : législative et socioculturelle (V. Malakhov et D. Letnyakov, « The Perception of Islam in Russia: The Comparative Dimension », State, Religion and Church, Vol. 5, No. 2, 2018, pp. 4-22).
Photo illustrative : La mosquée Kul Sharif en Russie par Michael Telitsyn : https://www.pexels.com/photo/the-kul-sharif-mosque-in-russia-9293681/