Depuis que la pandémie a frappé, il a souligné que des millions de vies ont été perdues, tandis que des centaines de millions sont tombées malades.
Et les économies ont été brisées, les systèmes de santé tendus et des milliards de dollars perdus.
De plus, les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) ont été « dévoyés », a déclaré le haut responsable de l’ONU.
« Les pays en développement ont souvent été livrés à eux-mêmes, honteusement privés des vaccins, des tests ou des traitements dont ils avaient besoin pour protéger leur population », a-t-il déploré.
Tenez compte des « dures leçons »
Le COVID-19 ne sera pas la dernière épidémie ou pandémie à laquelle l’humanité sera confrontée, a-t-il averti.
« En tant que communauté mondiale, nous devons tenir compte des dures leçons de COVID-19 et faire des investissements audacieux dans la préparation, la prévention et la réponse à la pandémie », a précisé le chef de l’ONU.
Il a souligné la nécessité d’une meilleure surveillance « pour détecter et surveiller les virus à potentiel épidémique » ; des systèmes de santé résilients soutenus par la couverture sanitaire universelle ; et un personnel de santé « bien formé, bien équipé et bien rémunéré ».
« Nous avons également besoin d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements, aux diagnostics et aux technologies vitales pour tous les pays », a ajouté M. Guterres.
Un combat mondial
Il a souligné la nécessité de « combattre le fléau » de la désinformation et de la pseudoscience avec « des informations scientifiques et factuelles », rappelant qu’une pandémie ne peut être combattue pays par pays.
« Le monde doit s’unir. Le COVID-19 a été un signal d’alarme », a déclaré le Secrétaire général.
« En cette Journée internationale de la préparation aux épidémies, j’exhorte tous les pays à soutenir nos efforts pour faire en sorte que le monde soit équipé et prêt à relever les défis sanitaires à venir ».
Approche intégrée
L’ONU a également rappelé la valeur d’une approche One Health, qui favorise l’intégration de la santé humaine, animale et végétale, ainsi que de l’environnement et d’autres secteurs pertinents.
La coopération internationale et le multilatéralisme jouent un rôle important dans la réponse aux épidémies.
Le partenariat et la solidarité entre chaque individu, communauté, État et région, à toutes les étapes de la gestion de l’épidémie, sont importants.
Le rôle de l’ONU
Le système des Nations Unies, en particulier l’Organisation mondiale de la santé, joue un rôle central dans la coordination et le soutien des efforts nationaux, régionaux et internationaux de réponse aux épidémies ainsi que dans la prévention, l’atténuation et la lutte contre les impacts des maladies infectieuses et des épidémies – dans le but de faire progresser l’Agenda 2030.
Cependant, le rôle et la responsabilité primaires incombent aux gouvernements et aux parties prenantes concernées pour relever les défis sanitaires mondiaux, en particulier les femmes, qui constituent la majorité des agents de santé dans le monde.
Les États membres de l’ONU se sont engagés à assurer une participation inclusive, égale et non discriminatoire, en accordant une attention particulière aux personnes vulnérables ou dans des situations vulnérables présentant le risque le plus élevé d’infection épidémique.