Hier soir, la 18e consultation mondiale du Conseil international pour l’éducation théologique évangélique (ICETE) C-22 a débuté à Izmir, en Turquie, avec un nombre record de participants, de ministères de l’éducation et de pays représentés. Tenue du 14 au 18 novembre, la consultation se concentre sur la mise en pratique de nouvelles stratégies de collaboration du niveau mondial au niveau local, avec six pistes et dix-huit ateliers sur le thème général « l’éducation théologique formelle et non formelle : au-delà du dialogue ».
Le Dr Michael A. Ortiz, directeur international de l’ICETE, a souhaité la bienvenue aux plus de 500 participants de plus de 80 pays, représentant 221 programmes de formation et fournisseurs de ressources. Dans son discours d’ouverture, Ortiz – lui-même fils d’immigrés cubains aux États-Unis – a exprimé son enthousiasme pour cette première consultation où les participants du Sud global sont majoritaires, ce qui reflète le déplacement du centre de gravité de l’Église mondiale sur ces dernières décennies vers l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine.
Dans le même temps, il a défié les participants avec une prière en disant : « Puisse l’histoire mesurer C-22 Izmir non pas par notre nombre, mais par notre réciprocité dans un objectif commun – renforcer l’Église du Christ ». Il a déploré les lacunes passées et les opportunités manquées de collaboration entre la formation éducative formelle et non formelle, ce qui a entraîné une lutte continue pour équiper le nombre croissant de pasteurs et de dirigeants d’églises dans les régions du monde où l’Église a connu une croissance exponentielle.
Comme aspiration pour la consultation, Ortiz a cité le Manifeste II de l’ICETE selon lequel « dans un monde de plus en plus globalisé et polycentrique, les partenariats dans l’enseignement théologique deviendront de plus en plus importants et significatifs. Par conséquent, nous nous engageons à développer des partenariats dans l’éducation théologique qui sont façonnés par le respect mutuel et l’interdépendance.
Il a appelé les participants à avoir une attitude extérieure s’ouvrant aux opportunités de collaboration, plutôt qu’une attitude intérieure consistant à ne penser qu’à leurs propres ministères et programmes. Et il les a encouragés à s’engager dans cette consultation avec une vision d’aller vers 2034.
L’espoir d’ICETE est que, dans douze ans, les dirigeants d’églises et de ministères regarderont en arrière et témoigneront que « C-22 Izmir a été un événement catalyseur dans l’histoire de l’Église. Une mutualité est née qui a accéléré la collaboration dans l’ensemble de l’éducation théologique dans le monde. Maintenant en 2034, l’Église est plus forte et en mission pour le Christ comme jamais auparavant grâce à cette semaine de novembre 2022 à Izmir.
Faisant écho au même espoir envers l’avenir, Mgr Thomas Schirrmacher, secrétaire général de l’Alliance évangélique mondiale, a parlé dans sa salutation vidéo à la consultation de la pertinence de cet événement pour la communauté évangélique au sens large : « L’avenir de l’Église est la l’avenir de ses leaders, ce que nous investissons aujourd’hui dans l’éducation, la formation et le mûrissement des leaders émergents façonnera l’Église dans dix ou vingt ans. Par conséquent, cette consultation de l’ICETE représente notre propre avenir.
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