Dans les rangs de l’opposition, le ton est évidemment tout autre. « En refusant de nommer les choses, le texte de la majorité n’a rien de neutre. Il n’est pas équilibré. En l’état, c’est une nouvelle tentative d’absoudre Israël de ses crimes« , a ainsi pointé Jori Dupont (PTB).
L’extrême gauche a bien tenté « d’insuffler de l’ambition dans le texte de la majorité » en déposant une série d’amendements. Ils ont tous été rejetés par la majorité MR-Engagés lors du vote. « Nous avons accepté de reporter le débat sur notre résolution pour que les débats sur les deux textes aient lieu en même temps. Nous espérions que la majorité prendrait une position forte, engagée. Il n’en est rien. »
Pour nous, la reconnaissance de la Palestine est le point de départ« , a de son côté souligné la députée socialiste Anne Lambelin. « Nous sommes pour une reconnaissance formelle et immédiate de l’État de Palestine et nous ne changerons pas d’avis« , a-t-elle insisté.
« Nous allons le répéter encore une fois : le droit international est la seule boussole possible. Le statu quo, c’est le contraire de l’équilibre et de la paix« , a enfin regretté le chef de groupe Ecolo au parlement régional, Stéphane Hazée.