Des enseignants et étudiants ont lancé plusieurs actions pour attirer l’attention du grand public et des médias sur la situation d’Esila Ayik. « Elle mérite de pouvoir terminer ses études et bâtir un avenir en tant que photographe« , a insisté le directeur. « Ce droit fondamental ne peut lui être retiré.«
Axel Ronse, chef de groupe N-VA à la Chambre, a également adressé une lettre à l’ambassadeur de Turquie en Belgique. « La situation est préoccupante, non seulement pour son parcours académique et son équilibre psychologique, mais aussi pour sa santé physique : Esila souffre de problèmes rénaux et cardiaques« , a-t-il écrit.
Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot est lui aussi au courant de la situation. La jeune femme est une Turque détenue en Turquie et n’a pas la nationalité belge, a-t-il souligné devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre.