« Mettre un psychotrope dans un cerveau jeune augmente les risques de dégâts irréversibles puisque le cerveau n’est pas terminé avant 25 ans« , explique Thomas Orban. « Les contacts neuronaux sont encore en développement et le psychotrope vient complètement perturber les circuits« . Ces produits peuvent provoquer immédiatement des malaises, des douleurs thoraciques ou des accidents vasculaires cérébraux. « Le risque de dépendance est beaucoup plus élevé et le risque de séquelles à long terme également« , avertit le médecin généraliste.
« Cela peut déclencher des troubles anxieux, des délires paranoïaques ou schizophrènes. Cela favorise la consommation, d’alcool, de tabac, de drogues, l’incapacité de mener des études. Le message important à faire passer« , conseille Thomas Orban, « c’est de faire tester ses produits« . L’association Modus Vivendi à Bruxelles ou Dawa (Drogues-Actions-Wallonie) proposent en effet ce type de service. « Si on n’est pas sûr de ce qu’il y a dans le produit, il vaut mieux ne pas l’utiliser » estime le médecin généraliste.
Enfin, Tabacstop (0800 111 00) et le SEPT (Service d’Etude et de Prévention au Tabagisme accompagnent l’arrêt du tabac, mais ne testent pas les produits de vape.