Enjoy the benefits of exclusive reading

AccueilACTUALITETrois policiers de...

Trois policiers de la zone midi poursuivis pour collusion avec le monde criminel

Ce que l’on reproche aujourd’hui aux trois policiers qui sont poursuivis devant la justice, ce serait d’avoir demandé à ces trois personnes, surnommées les « shérifs », de retrouver les auteurs présumés de l’assassinat de Soufiane Benali.

Pour ce faire, les policiers auraient fourni des informations confidentielles aux « shérifs« . Notamment, la divulgation d’une photo des auteurs présumés de l’assassinat de Soufiane Benali. Seulement, ces photos étaient extraites de la banque de données nationale générale, la BNG. Or, l’accès à cette banque de donnée est réservé aux policiers. Cette photo, c’est P.N., l’ex patron de la brigade Silva de la zone midi, qui l’aurait envoyée.

En audience, P.N. reconnaît bien avoir envoyé cette photo mais parle « d’une erreur » de sa part et de « manque de discernement« . Il va plus loin et insiste sur le fait qu’à aucun moment il n’a demandé aux « shérifs » de faire justice eux-mêmes. « J’ai fait tout mon possible pour les dissuader de faire quelque chose. Il ne m’est jamais revenu que l’un ou l’autre de mes hommes aurait pu le faire« . Il explique encore avoir été en lien avec la juge d’instruction chargée du dossier et l’avoir informée à chaque étape de la procédure.

Un petit clan, un entre-soi où les policiers traitent eux-mêmes les informations qui leur reviennent

Cependant, la brigade Silva n’était pas à la manœuvre. En effet, lorsque l’assassinat de Soufiane Benali se produit, c’est le SER, le service d’enquête et de recherche, de la zone midi qui est chargé du dossier. La brigade Silva devait venir en appui lors de cette enquête et amener son expertise de terrain. Or, dans son réquisitoire, le ministère public pointe le fait « qu’il y avait un intérêt de laisser le SER sur le côté« . La brigade Silva aurait été « un petit clan, un entre-soi où les policiers traitent eux-mêmes les informations qui leur reviennent du terrain« . « Les policiers entretiennent des liens avec les clans actifs dans le trafic de drogue« , explique encore le procureur du Roi dans son réquisitoire.

Aujourd’hui, les trois policiers sont poursuivis pour association de malfaiteurs, faux, violation du secret professionnel et secret de l’instruction. Car en plus d’avoir fourni des informations confidentielles aux « shérifs », les policiers auraient aussi couvert leur traque. En effet, l’un des « shérifs » étant sous bracelet électronique au moment des faits, son bracelet finira par sonner alors qu’il se trouve à Marseille. C’est là que les « shérifs » se rendent afin de retrouver les auteurs de l’assassinat de Soufiane Benali. Afin de couvrir ce « shérif sous bracelet« , l’un des trois policiers l’aurait couvert auprès du service de surveillance électronique.



Source link

Publicité

Plus articles a lire

spot_img
spot_img

Faites la subscription avec nous

Lire ausi The European Times.

Lire la suite

Mgr Jean-Pierre Delville, évêque du diocèse de Liège : ‘Léon XIV est un nouveau pape au cœur du fonctionnement de l’Église’

Une rencontre marquante avec le nouveau pape Mgr Delville se souvient d’une rencontre privilégiée avec Léon XIV, alors préfet du dicastère pour les évêques : "J’étais assis à table à côté de lui quand nous avons invité les évêques de la...

L’opérateur Digi convoqué par la ministre des Télécoms en raison de nombreuses plaintes

Selon le journal L'Echo de jeudi, le médiateur télécom a enregistré 300 plaintes de clients contre Digi, actif depuis cinq mois en Belgique. Le quotidien précise encore que l'opérateur admet des difficultés au lancement, mais assure contrôler la...

De RH à conteuse florale : Laurence a tout quitté pour devenir fleuriste par passion

Voici une jolie histoire à découvrir dans “Quel Temps pour la Planète ?”, en vue de la fête des mères, ce dimanche 11 mai 2025. Laurence travaillait autrefois dans les ressources humaines. Un jour, elle a décidé de changer de vie pour devenir...

Profitez d'un accès exclusif à l'ensemble de notre contenu

Bientôt, nous aurons un abonnement en ligne et vous pourrez débloquer tous les articles que vous rencontrerez.