La ministre de l’Enseignement l’assure : elle ne souhaite pas réformer en profondeur les rythmes scolaires de sept semaines de cours suivies de deux semaines de congés. « La réforme actuelle est plutôt bien acceptée par les familles, sauf quelques-unes« , accorde Valérie Glatigny.
Elle annonce toutefois retravailler sur la question pour répondre à la difficulté des familles qui ont des enfants dans différents systèmes, francophone, néerlandophone ou germanophone et qui peuvent se retrouver sans période de congés en commun. « Côté néerlandophone comme côté germanophone, ils ne souhaitaient pas adapter leur rythme sur le nôtre. Et donc je passe à la deuxième étape de mon accord de gouvernement, qui est de proposer aux acteurs d’avoir une semaine de congé en commun supplémentaire entre janvier et juin, uniquement pour les années où il n’y en a pas du tout », explique Valérie Glatigny.
Je prends note, évidemment, de l’avis du comité du pacte que j’avais sollicité. Nous allons continuer les concertations, y compris avec les deux autres communautés.
Le Comité du Pacte pour un Enseignement d’excellence a mis son véto à toute nouvelle réforme des rythmes scolaires, estimant que peu de familles étaient concernées. Mais la ministre ne compte pas s’arrêter à cet avis négatif. « Je prends note, évidemment, de l’avis du comité du Pacte que j’avais sollicité. Nous allons continuer les concertations, y compris avec les deux autres communautés ».
Des contacts sont également en cours pour mieux aligner les congés du secondaire avec ceux de l’Enseignement supérieur.
« C’est effectivement un point crucial. Et je sais que ma collègue Élisabeth Degryse (Engagés), en charge de l’Enseignement supérieur, travaille sur cette question. Il y a de plus en plus de points de convergence et la réflexion existe aussi au sein du Conseil des recteurs de l’enseignement francophone« , affirme Valérie Glatigny.