A quelques heures d’une nouvelle grève de 24 heures dans les chemins de fer appelée à débuter à 22 heures, les principaux syndicats de cheminots ont refusé, lundi soir, de communiquer au sujet d’éventuelles nouvelles actions dans les semaines à venir.
Ils veulent d’abord consulter la base dans les prochains jours, après une concertation qui a eu lieu lundi matin, avec le ministre des Pensions Jan Jambon (N-VA). Les syndicats CGSP Cheminots, CSC Transcom et SLFP Cheminots sont parvenus la semaine dernière à un accord préliminaire avec le ministre de la Mobilité Jean-Luc Crucke (Les Engagés) sur des questions telles que la gestion du personnel, les responsabilités légales et la modernisation du statut du personnel.
Sur un autre sujet de discorde majeur, celui des projets du gouvernement De Wever en matière de pensions, des discussions ont eu lieu lundi matin avec le ministre compétent, Jan Jambon. Les syndicats n’ont pas voulu s’exprimer à ce sujet lundi soir. Le cabinet du ministre a jugé que l’entretien s’était déroulé dans une « atmosphère positive« . Le ministre aurait accepté que les syndicats des cheminots fassent partie du groupe de travail sur les pensions dans la fonction publique.
On ignore si cela suffira pour que les syndicats ferroviaires renoncent à faire grève, fût-ce provisoirement. Ceux-ci se sont réunis en front commun lundi après-midi, mais ils n’ont pas encore souhaité réagir. Le syndicat socialiste des cheminots, par exemple, prévoit d’abord une réunion interne mercredi.