À côté de ses mesures sociales, Steve Stevaert sera aussi baptisé « demolition man » à force de faire détruire des maisons construites illégalement. Il se battra également contre les chauffards en imposant les radars automatiques. « Il pouvait être à la fois doux et très sévère. Cette combinaison l’a rendu très populaire« , confirme l’ex-journaliste de la VRT.
Une dualité que l’on retrouve chez l’actuel président des socialistes flamands, Conner Rousseau, constate Johny Vansevenant : « Comme Stevaert, Conner Rousseau est une figure populaire capable de marquer son parti. Mais là où Stevaert prônait un socialisme chaleureux en temps de prospérité, Rousseau incarne un leadership plus dur, adapté à une époque d’austérité, avec des positions tranchées sur la sécurité et la migration. Steve Stevaert était, quant à lui, d’avis qu’il ne fallait parler de ces thématiques sous peine de renforcer le Vlaams Blok.«