On a vraiment l’impression que le sort s’acharne
Maryse Didricht est employée au rayon parfumerie du Cora de Rocourt. Avec son mari, ils sont tous deux sous CDI depuis une dizaine d’années.
Mais c’est surtout pour son mari qu’elle s’inquiète : « Il a déjà connu deux fermetures successives. C’est sa troisième fermeture. Il a vraiment l’impression que le sort s’acharne. À 59 ans, ce n’est pas évident de retrouver un boulot », explique Maryse, visiblement émue.
Ma mère a 59 ans
À 33 ans, Enrick Remi est caissier. Mais sa mère travaille, elle aussi, au Cora depuis plus de trente ans.
« On a vécu l’annonce en même temps. Il y avait beaucoup d’émotion. Moi je suis encore dans la fleur de l’âge mais pour maman, ça risque d’être plus dur », s’inquiète le jeune caissier.
Au Cora de Rocourt, on estime qu’il y a plus d’une vingtaine de familles concernées par les futures pertes d’emploi.