Le personnel ferroviaire a signalé en 2024 un total de 2.102 cas d’agression dont il a été victime, que ce soit sous la forme d’insultes (445 signalements) ou de coups entrainant une incapacité de travail, par exemple.
Accompagnateurs de train, agents Securail, personnel de gare et « guides de la mobilité » ont signalé 292 agressions impliquant des coups et blessures, et 652 cas de « violences légères« . Les menaces (713) et les insultes (445) sont également répertoriées comme des agressions. Dans 312 cas, l’agression a donné lieu à une incapacité de travail, pour un total de plus de 47.000 heures d’incapacité. Ces chiffres ont été transmis par le ministre de la Mobilité Jean-Luc Crucke (Les Engagés) en réponse à une question de la députée N-VA Dorien Cuylaerts, qui communique à ce sujet mercredi.
En 2023, près de 2.300 agressions (2.298) avaient été signalées par le personnel des chemins de fer. En 2022, les signalements étaient au nombre de 1.900. Comme souligné par le ministre Crucke, la SNCB a un « Masterplan anti-agression » qui se poursuit cette année, avec une attention particulière en 2025 à la formation et au « suivi des agressions par le biais d’un dossier numérique« , entre autres. L’accord de gouvernement Arizona stipule également que des bodycams devraient être disponibles « pour les accompagnateurs de train qui le souhaitent sur les lignes comptabilisant le plus d’incidents« .
