Jeudi à la Chambre, l’opposition l’a interpellé avec le ministre des Affaires étrangères afin de demander la clarté sur la position belge. Premier à répondre, Bart De Wever a voulu clarifier ses propos. Selon lui, il répondait à une question de la VRT sur l’hypothèse d’un atterrissage d’urgence. « J’ai donné une évaluation politique et c’est la même que celle faite en France, en Italie ou en Pologne« , s’est-il justifié.
Je n’ai pas pris position contre le droit international
Selon lui, l’enjeu est à la fois de respecter ses obligations internationales, mais aussi de respecter l’immunité des chefs d’État et de gouvernement. « Je n’ai pas pris position contre le droit international« , s’est-il défendu, ajoutant que la « nuance apportée » était aussi développée par des experts en droit international et d’autres gouvernements européens. Le chef du gouvernement a estimé ne pas avoir fait « de déclaration sur le fond« . « Et je déplore que certains collègues ont suggéré l’inverse. La position du gouvernement sur le fond est très claire, l’accord (de majorité) c’est la ligne du gouvernement et nous ne nous en écarterons pas. » « La Belgique soutient et soutiendra toujours politiquement et financièrement le travail de la CPI« , a de son côté assuré Maxime Prévot. « La Belgique ne politise pas la justice […], nous n’appliquons pas de doubles standards. Je demanderai à voir prochainement la présidente de la Cour pour réaffirmer notre soutien et ôter tout doute éventuel« , a-t-il conclu.