La majorité des clients du Citybox sont des touristes. Car avec son offre maintenant diversifiée, ses 180 hôtels et ses prix compétitifs, Bruxelles attire toujours plus de touristes. Bien sûr, les courts séjours sont privilégiés, mais cela permet de compenser lentement la perte de la partie « affaires », toujours inférieure à la période d’avant Covid.
Pour Rodolphe Van Weyenbergh, le secrétaire général de la Brussels Hotels Association, la marge de progression est encore importante : « On est à 72% de taux d’occupation mais cela pourrait encore s’améliorer dans les prochaines années. On pourrait atteindre les 80% comme d’autres destinations, à condition que l’on investisse dans la promotion du tourisme et dans l’infrastructure touristique ».
Et cet investissement serait particulièrement rentable. « Le tourisme représente 30.000 emplois à Bruxelles et l’hôtellerie 10 à 12.000. Avec cette marge de progression, des milliers de nouveaux jobs pourraient être encore créés.« , estime Brussels Hotels Association.
Le tourisme représente 30.000 emplois à Bruxelles et l’hôtellerie 10 à 12.000
Comprenez par là que le secteur demande aux autorités politiques de développer un peu plus l’attrait touristique de la capitale. Cela permettra de toucher encore plus de monde friand du tourisme de proximité, lui aussi en développement depuis le Covid. Avec 7 millions de nuitées par an, l’hôtellerie rapporte aussi aux restaurateurs, organisateurs d’événements et aux autorités puisque des taxes sont prélevées pour chaque occupation de chambre.
Enfin, si un citytrip dans la capitale vous tente, et que vous voulez profiter des établissements pour un moindre coût, n’hésitez pas à réserver très tôt ou à attendre la dernière minute (sans garantie de place). Contactez aussi directement les hôtels pour éviter les commissions sur les sites de réservation en ligne. Comme dans le secteur aérien, les prix sont très volatils et il se dit que le printemps est une période idéale pour visiter Bruxelles…