Ces informations ont déjà suscité des critiques de plusieurs partis de l’opposition qui réclament des explications, étant donné le contexte difficile du budget fédéral et tenant compte des intentions du gouvernement De Wever d’augmenter les dépenses militaires. Ces 15 milliards d’euros vont-ils aggraver l’état des finances publiques belges ?
Lundi, sollicité par la VRT, le Chef de la Défense, le général Frederik Vansina a réagi à ces révélations. « La Cour des comptes nous demande de tenir compte du fait que pour des programmes d’une telle ampleur, il est souhaitable de déterminer un coût sur l’ensemble du cycle de vie« , a expliqué le général Vansina à la VRT. « Aujourd’hui, nous envisageons les choses différemment qu’il y a près de dix ans. Et il est évident que nous procéderions ainsi« , a ajouté Frederic Vansina. Précisons, que l’actuel Chef de la Défense n’occupait pas cette fonction à l’époque de la conclusion du contrat en 2018. Il dirigeait la composante aérienne militaire.
S’il n’y a pas eu, en 2018, un budget global autour de l’achat des nouveaux véhicules blindés, des coûts tels que ceux des munitions, de la maintenance, du personnel et des instructeurs ont été pris en compte, a expliqué le Chef de la Défense à la VRT. Les coûts « ont été budgétisés ailleurs dans le budget de la Défense. Il n’est donc absolument pas vrai que cela crée un trou important dans le budget de la Défense« , a précisé le Chef de la Défense.