Dans les campements côtiers de fortune d’Al Mawasi, les familles n’ont d’autre choix que de vivre dans des conditions insalubres qui deviennent rapidement mortelles, Louise Wateridge, responsable des urgences de la Palestine Refugee Agency, Unrwadit NOUVELLES DE L’ONU.
Elle a décrit une situation de plus en plus désastreuse: les enfants et les familles de malnutrition, déjà usés par des mois de guerre, de la chaleur implacable, des conditions insalubres, un manque d’eau propre et un accès limité aux soins de santé.
« La poubelle est juste hors de contrôle. Les eaux usées, les rongeurs, les ravageurs, les rats, les souris – tous ces animaux vont entre les structures dans lesquelles les gens s’abritent », a-t-elle déclaré.
Au fur et à mesure que les jours s’allument, « la maladie se propage. Il n’y a pas assez de médicaments», A-t-elle ajouté. Les équipes de l’UNRWA mènent des campagnes de nettoyage intensives, mais leurs ressources s’épuisent.
« Ils ont environ 10 jours de pesticides. Les fournitures vont s’épuiser», A averti Mme Wateridge.
Équipement lourd détruit
Les conditions d’aggravation sont aggravées par la destruction de l’infrastructure de santé publique de Gaza.
Selon à l’Office de coordination humanitaire des Nations Unies (Ocha), plus de 30 véhicules essentiels pour la gestion des déchets, l’approvisionnement en eau et l’entretien des eaux usées ont été détruits par des frappes aériennes israéliennes entre le 21 et le 22 avril.
Au cours de la dernière semaine seulement, au moins 23 grèves signalées ont atteint des tentes abritant des personnes déplacées en interne (PDI), tuant des dizaines de civils – y compris les femmes, les enfants et les personnes handicapées.
Système de santé sous tension
OCHA a également noté que le système de santé de Gaza continue de s’effondrer.
Plus de la moitié des établissements de santé restants sont situés dans des zones sous les ordres d’évacuation, posant de sérieux défis d’accès aux communautés en besoin urgent. Il existe également des pénuries généralisées de médicaments, d’équipement et de personnel médical.
Au 15 avril, environ 420 000 personnes ont été déplacées – beaucoup pour la deuxième ou la troisième fois.
Espace humanitaire rétrécis
L’espace humanitaire continue d’être fermé. L’aide humanitaire vitale n’est pas entrée à Gaza pendant 52 jours consécutifs.
OCHA a noté qu’entre le 15 au 21 avril, près de la moitié des mouvements humanitaires prévus ont été refusés ou entravés.
Il a rapporté que sur 42 missions d’aide prévues à travers la bande de Gaza qui ont été coordonnées avec les autorités israéliennes, 20 ont été refusées, deux obstacles face, 19 ont été facilitées et une a été annulée.
Pendant ce temps, les agences des Nations Unies doivent également faire face au manque de fonds pour soutenir leurs programmes.
Au 22 avril, les donateurs ont déboursé d’environ 569 millions de dollars sur les 4,07 milliards de dollars (environ 14%) requis pour répondre aux besoins humanitaires les plus critiques de trois millions de personnes nécessitant une aide à Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.