Pourtant, si l’humain demeure au cœur de toutes ces réflexions artistiques depuis tant d’années – dans le blues comme ailleurs -, la passion du métier elle, n’est parfois que peu de chose face à certains dangers qui la guette.
Entre la complexité de l’industrie musicale belge, la précarité du métier, l’insatiabilité des plateformes de streaming et la vitesse à laquelle les artistes doivent se plier aux exigences et à la rapidité toujours plus pressante du métier : on peut dire qu’en Belgique, vivre de sa musique n’est pas chose facile.
Heureusement, c’est pourtant possible pour pas mal d’artistes du royaume… Notamment grâce à ce qu’on appelle le » statut d’artiste « , récemment mis en danger, élément clé d’un monde de la culture plus qu’essentiel.
« On a la chance en Belgique d’avoir le statut d’artiste. Et heureusement, on n’y a pas touché… Dieu merci. Mais ce n’est pas évident de vivre de son art. N’importe quel type d’art d’ailleurs. C’est une chose très compliquée avec beaucoup de remises en question, du stress. C’est beaucoup de travail non rémunéré à la base mais c’est un choix et je l’assume complètement« .
Quelques recommandations culturelles plus tard qu’il est déjà l’heure pour François De Brigode de clôturer ce nouveau numéro de « Culture en prime »…En musique cette fois-ci.
« Culture en prime« , votre nouveau rendez-vous culturel, est à retrouver tous les vendredis à 20 heures sur la Une et en streaming sur Auvio.