Claude aurait pu aller voir son fils en avion, c’est tellement simple et rapide : « J’ai choisi de repartir à vélo parce que c’est une manière de voyager qui me ressemble : faire un effort physique, respirer le grand air, emprunter les petites routes, découvrir les paysages et les lieux à un rythme lent. Prendre le temps, tout simplement. Et surtout, prendre le temps des rencontres, de celles qui se font au hasard des étapes, sans filtre ni précipitation. »
Prendre son temps sans précipitation, c’est le credo de Claude. Mais il est attendu à Shanghai où l’ambassade de Belgique a prévu un comité et une petite réception d’accueil le 31 août, il est donc conseillé d’arriver à temps. Dès lors, s’il se rend compte qu’il prend du retard sur son planning, Claude prévoit d’effectuer des transferts motorisés. Mais son encombrant vélo ne pouvant ni prendre l’avion, ni monter dans un train, il faudra trouver des moyens de locomotion alternatifs, que ce soit en camionnette de location ou grâce à l’entraide sur la route, en mode « truck stop ».
Mais avant d’envisager l’arrivée en Chine, l’heure est au départ. Le coup d’envoi de ce Bike2Shanghai est prévu ce lundi de Pâques 21 avril. Il sera donné à 9h chez Cool Riders, un nouveau café cycliste situé rue des Brasseurs 94 à Namur, avant le départ officiel depuis la Confluence à 10h. Il sera possible de rouler les premiers kilomètres avec Claude, à savoir de l’esplanade du Grognon à Namur, vers les gares d’Andenne, Huy ou Liège.
Quant à la date exacte de retour, elle n’est pas encore connue. Après l’arrivée au Consulat de Belgique à Shanghai le 31 août, Claude compte rester sur place jusqu’à la fin du mois de septembre pour profiter de cette ville et surtout de son fils qui l’attend.
Ensuite, retour en Belgique pour de nouvelles aventures cyclistes et professionnelles. Si son drone ne se perd pas en cours de route, il espère aussi réaliser un documentaire sur son périple. L’objectif est de le projeter dans un festival de films de voyages à vélo comme il en existe plusieurs en Belgique et en France. On n’a donc sans doute pas fini d’entendre parler du gars au drôle de vélo.