Le déficit budgétaire fédéral atteindra 4% du PIB, soit 25,5 milliards d’euros, en 2025. Le déficit augmentera ainsi de 8,5 milliards d’euros par rapport à l’année dernière.
Le déficit de « l’entité 1« , à savoir le gouvernement fédéral et la sécurité sociale, s’élevait encore à 17 milliards d’euros (2,8% du PIB) en 2024. En 2025, il atteindra 25,5 milliards d’euros, soit 4%. Ce chiffre inclut les dépenses de défense supplémentaires issues de l’accord de Pâques.
Sans ces dépenses, le déficit budgétaire s’élève à 3,6%, soit 22,7 milliards d’euros. Le Comité de monitoring avait estimé en mars que le déficit atteindrait 23 milliards d’euros à politique inchangée. Par ailleurs, faute de gouvernement et de budget au début de l’année, le gouvernement fédéral continue de fonctionner avec des « douzièmes provisoires » jusqu’à fin juin, ce qui lui permet de dépenser un douzième de l’année précédente chaque mois.
D’ici là, les réformes prévues par le gouvernement De Wever n’auront donc aucun impact. Les dépenses augmenteront ainsi de 13,7 milliards d’euros en 2025 (contre 5,9 milliards d’euros de recettes supplémentaires), en partie en raison de la hausse des dépenses de sécurité sociale et des dépenses des départements et institutions.