Pour le reste, les réactions sont très largement négatives.
Les Echos citent Paul Krugman, prix Nobel 2008, « une folie » ou Dan Ives (de Wedbush) « pire que le pire des scénarios » ou, plus sobre mais pas plus rassurant, « c’est la plus forte augmentation de droits de douane en 125 ans sur une période aussi courte » soit « la fin du libre-échange tel qu’on l’a connu » (Florian Ielpo, autre analyste économique.)
Fin du libre-échange ? Echec de la mondialisation ?
Attention, précise De Standaard que ce n’est pas le but recherché par Donald Trump. L’homme n’est pas soudain animé par un objectif altermondialiste. « C’est bien plus qu’il entend détruire l’architecture internationale, celle-là même qui tentait justement de dompter la mondialisation sauvage » écrit le quotidien.
Reste, c’est le constat et la conclusion d’El pais, reste ce que tout manuel d’économie pourrait vous expliquer : à long terme, Donald Trump vient de se tirer une balle dans le pied.