La Belgique, par l’intermédiaire du Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) et de son pendant flamand le Fonds Wetenschappelijk Onderzoek (FWO), est devenue le quatrième pays européen à devenir membre du consortium EGO (European Gravitational Observatory). Cet observatoire, implanté près de Pise en Italie, héberge le seul détecteur d’ondes gravitationnelles en Europe.
Initialement franco-italien, le consortium EGO avait accueilli les Pays-Bas en 2022, soit 22 ans après sa création. En mars dernier, la Belgique est également venue se greffer à l’aventure.
Au total, plus de 900 scientifiques de 20 pays contribuent à cette collaboration scientifique, parmi lesquels 29 chercheurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles (issus de l’UCLouvain, de l’ULB et de l’ULiège).
EGO gère notamment l’interféromètre Virgo, un des seuls détecteurs d’ondes gravitationnelles au monde, qui se trouve à Cascina, près de Pise.
« Les ondes gravitationnelles sont des signaux cosmiques très faibles qui nous permettent d’observer des phénomènes extraordinaires, tels que la fusion de trous noirs ou d’étoiles. Leur détection il y a 10 ans a été qualifiée de révolution scientifique comparable à celle de Galilée pointant son télescope vers le ciel« , explique le FNRS dans un communiqué publié jeudi.
La fondation d’utilité publique estime que le domaine des ondes gravitationnelles est « porteur d’avancées scientifiques considérables » et s’annonce « révolutionnaire dans notre compréhension de l’univers« .
La Belgique soutient une candidature commune avec l’Allemagne et les Pays-Bas pour accueillir le télescope Einstein sur le territoire de l’Euregio Meuse-Rhin. Ce télescope se veut le plus avancé des observatoires d’ondes gravitationnelles au monde.