Dans le projet de réforme actuel, le gouvernement envisagerait de remplacer la nomination par un CDIE spécifique aux membres de l’enseignement en 2027 avec une pension similaire pour les professeurs nommés. En l’absence de certitudes, est-il déjà nécessaire de taper du poing sur la table ? Pour Roland Lahaye de nouveau, c’est un grand oui et ce pour plusieurs raisons. « Tout d’abord, on ne sait rien nous dire du CDIE, on ne sait pas comment on va l’implémenter.«
Ensuite, « 4 groupes de travail ont été mis en place pour réfléchir à la pénurie. C’est une bonne initiative… Sauf que l’on nous dit que cela se fera dans le cadre de la Déclaration Politique Communautaire. C’est-à-dire que nous pouvons venir avec nos idées, mais que le gouvernement n’est pas sûr d’en tenir compte.«
Enfin, « le statut reste l’un des avantages des enseignants. Aujourd’hui, nous sommes dans une réforme systémique. Les enseignants ont encore des craintes et le nouveau gouvernement arrive avec un nouveau statut, une augmentation des horaires, une augmentation des charges, un impact sur la pension… Il faut arrêter avec les attaques sur les enseignants et laisser le temps à la nouvelle réforme s’installer tout en rendant la confiance aux professionnels. Pour moi, les deux systèmes (CDIE et nomination, ndlr) peuvent cohabiter. »