Le MR a défendu vendredi l’importance d’inclure la N-VA dans une coalition régionale à Bruxelles à l’heure où la capitale doit faire face à plusieurs défis de taille.
Dix mois après les élections, la Région bruxelloise est toujours gérée par un gouvernement en affaires courantes. L’horizon demeure bouché. Des blocages dans les deux groupes linguistiques qui composent le parlement régional empêchent pour l’instant de constituer une majorité. La présence des nationalistes flamands braque aussi bien le PS qu’Ecolo tandis que DéFI estime qu’il faut explorer la piste d’une majorité sans le PS et sans la N-VA. « Ce serait une erreur de ne pas aller avec la N-VA. Avoir le soutien du premier parti au niveau fédéral, du parti du Premier ministre, ce n’est pas anodin« , a souligné le président des libéraux bruxellois, David Leisterh, sur le plateau de BX1.
Réforme des zones de police, asile et migration, Beliris, budget… « Tout ça sans avoir le parti du Premier ministre, ce sera quand même un peu compliqué de lui demander un petit coup de pouce« , a fait remarquer M. Leisterh.