Face à cette situation, la ministre avait annoncé dès l’automne dernier vouloir adapter le décret afin d’assurer entre janvier et juin de chaque année au moins une semaine de vacances en commun avec les deux autres Communautés du pays. Sollicité par le cabinet Glatigny, le comité de concertation du Pacte d’excellence, qui rassemble les différents acteurs de l’école, a toutefois un avis négatif envers la proposition, rapporte vendredi le quotidien Le Soir.
« Le fait de travailler sur un projet de texte et de consulter les acteurs de l’école ne signifie évidemment pas qu’une décision sur cette semaine de congé en commun est prise« , souligne la ministre. « Ce qui est à l’analyse, ce sont les implications d’une seule semaine de congé en commun avec les deux autres Communautés lorsque la dérogation prévue dans le décret ne le permet pas (pour l’année scolaire 26-27 en particulier), conformément à notre accord de gouvernement« .
La réforme des rythmes scolaires avait pour but de mieux faire coller le calendrier scolaire avec les rythmes chronobiologiques des enfants afin de soutenir leurs apprentissages. Les grandes vacances d’été ont ainsi été réduites à 7 semaines, l’année scolaire étant, elle, marquée par une alternance de 6 à 8 semaines de cours avec à chaque fois deux semaines de repos.
La Flandre et la Communauté germanophone ont toutefois décidé d’en rester au calendrier classique, ce qui a entraîné une désynchronisation des périodes de vacances.