Dans les locaux de l’IRAM, Béatrice Waterlot, la directrice de l’enseignement pour adultes, relit les programmes pédagogiques. L’an prochain, elle verra l’arrivée de plusieurs dizaines d’élèves du secondaire. Des élèves exemptés de frais d’inscriptions, promesse de la ministre Glatigny.
Il faudra à un moment donné faire des choix sur les formations qu’on propose et celles que l’on devra arrêter
Mais Béatrice Waterlot le sait, cette réorientation de la 7e TQ vers son enseignement compte encore de nombreuses inconnues. « En ce qui concerne les frais de fonctionnement, on sait que ça sera à notre charge. Comme nous n’avons pas l’infrastructure, on compte sur l’école secondaire. On espère que la première année, le matériel tiendra, mais en cas de casse, de maintenance ou de remplacement. On verra comment faire car nous sommes en enveloppe fermée. L’an prochain, ça devrait aller avec les subsides de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais ils vont baisser d’année en année et il faudra à un moment donné faire des choix sur les formations qu’on propose et celles que l’on devra arrêter », confie Béatrice Waterlot.
Reste encore la question de l’encadrement de ces étudiants. « Les élèves resteront sur le lieu du plein exercice, mais sous la responsabilité de l’enseignement pour adultes. Ça signifie qu’il faudra des personnes qui se chargeront de leur surveillance, faire l’appel, le relevé des présences et assurer l’administratif de ces étudiants-là. Mais nous n’avons ni les moyens, ni les personnes pour assurer ce suivi. Ça sera à charge de l’école secondaire », constate impuissante la directrice de l’IRAM.
Il ne reste que quelques semaines avant les vacances d’été pour fixer les modalités du transfert des élèves de 6e TQ vers l’enseignement pour adultes et répondre encore aux questions laissées en suspend.