Des milliers de foulards jaune et vert au parc d’Enghien. Samedi, 7600 patronnés de toute la Wallonie et de Bruxelles s’y sont retrouvés pour un grand rassemblement, une rencontre anniversaire qui ponctue les festivités des cent ans du mouvement de jeunesse.
Le Patro, c’est quoi pour les animés et les animateurs ? On leur a posé la question. « Des jeux. » « De la créativité. » « Se salir ». Le camp ». « Une famille. » « Des amis. » « Des rires, des pleurs. » « De la solidarité. » « Des chansons. » « Du bénévolat. » « Beaucoup de joie. »
Former des Cracs
« Comme les autres mouvements, l’idée, c’est de former des Cracs, donc des citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires« , explique Hugo Neyens, coprésident de la Fédération nationale des Patros. « Mais c’est aussi un mouvement de jeunesse qui a une caractéristique, c’est qu’on vise vraiment une pédagogie familiale. C’est donc important pour nous d’être ensemble, quelle que soit la catégorie d’âge des enfants, pour vivre nos activités.«
Les chiffres de fréquentation sont stables. La Fédération nationale des Patros compte 22.000 membres répartis dans 220 groupes locaux. 100 ans de mémoire, 100 ans d’avenir. Le Patro veut continuer à grandir et à évoluer avec les enjeux de l’époque. « Un des enjeux actuels, ce sont les endroits de camp. On doit continuer à développer des endroits de camp de qualité pour un maximum de personnes« , précise Hugo Neyens.