195.000 accidents de travail chez nous en 2023. Pour les éviter, il existe les conseillers en prévention et y faire appel est même une obligation mais les recruter n’est pas chose facile.
Ainsi Julie Capiau est conseillère en prévention chez le cimentier Holcim à Obourg, un secteur dans lequel le danger est omniprésent et dans lequel elle fait office d’ange gardien des travailleurs » Ici nous sommes à côté d’un des deux fours historiques de la cimenterie d’Obourg « , explique la conseillère, » On se trouve avec une atmosphère de plus de deux mille degrés à l’intérieur, ici (Dans les dangers potentiels ndlr), on combine la hauteur, la chaleur et les machines tournantes, un beau concentré de toutes les sources de danger qui coexistent dans l’entreprise « .
Dès l’arrivée sur le site, l’ensemble des messages de sécurité sont extrêmement codifiés et la conseillère en prévention est présente pour rappeler les règles. « Ici on change de zone », explique Julie, la conseillère, « Nous sommes ici dans une zone verte où le port des équipements de protection individuelle n’est pas obligatoire, le casque, les vêtements réfléchissants, les chaussures et les lunettes mais plus loin on va atteindre une zone rouge ou là ces protections spécifiques sont obligatoires ».
Dans cette cimenterie, l’objectif est clair : zéro accident d’ici la fin de l’année et, pour l’atteindre, la conseillère en prévention joue un rôle central. Elle effectue d’abord des visites sur le terrain et elle y recueille les remontées des différents travailleurs sur la présence de tels ou tels risques. À elle ensuite de faire le tri et de fixer les priorités pour finalement les remonter à la direction qui devra les mettre en place.