La zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles teste depuis vendredi plusieurs drones, a-t-elle annoncé samedi. Ces outils seront utilisés pour des interventions diverses comme un incendie ou une disparition inquiétante. L’analyse de l’impact du recours à ces engins sur les droits et libertés ainsi que sur la protection des données ne sera pas négligée, assure la police.
Les tests ont commencé et sont pratiqués dans un périmètre « bien défini » sur le territoire, large, de la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles, a poursuivi cette dernière sans entrer dans les détails.
Ces vols BVLOS (pour « beyond visual line of sight« , soit la vue au-delà de la visibilité directe) sont rendus possibles grâce à Skeyes, l’entreprise publique chargée du contrôle du trafic aérien. « Ces drones ‘de sécurité’ sont des dispositifs pilotés à distance depuis le dispatching« , a expliqué la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles. « Ils sont guidés par un pilote externe de la société Citymesh, titulaire des licences nécessaires, mais ce dernier n’aura d’aucune manière accès aux images capturées« , a-t-elle assuré.
« Les images sont gérées conformément à la législation du RGPD (règlement général sur la protection des données, NDLR), par un membre opérationnel de notre zone« , a-t-elle expliqué. « Dans le cadre de la mise en œuvre de la phase-test, une analyse de l’impact sur l’atteinte aux droits et libertés ainsi que sur la protection des données sera réalisée« , a insisté la police.
Durant cette phase de test, les drones seront déployés sur des interventions de natures diverses mais présentant toutes un caractère d’urgence imprévisible et exceptionnel, comme un incendie, une disparition inquiétante, une émeute, un attentat ou une course poursuite.