L’engagement de la limitation des allocations de chômage à deux ans, prévue dans l’accord de gouvernement et soutenue par le N-VA et le MR, entrera en vigueur dès le 1er janvier 2026. Ce jour-là, toutes les personnes qui sont déjà au chômage depuis deux ans ou plus arrêteront de recevoir des indemnités. Elles devront soit retrouver un travail, soit se tourner vers le CPAS. Du coup, les CPAS vont finalement recevoir un budget en plus dès 2026.
« Nous étions pratiquement le dernier pays au monde où l’inactivité pouvait être un choix de vie », justifie Bart De Wever. Il y aura une exception majeure à la restriction de deux ans, pour les chômeurs qui suivent une formation d’aide-soignant. « Ils pourront encore percevoir des allocations pendant trois ou quatre ans, jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur diplôme« , a déclaré le ministre de la santé, Frank Vandenbroucke
Par ailleurs, les chômeurs qui sont déjà en cours de formation dans un métier en pénurie pourront garder leurs indemnités plus longtemps.
Pour compenser le tour de vis, les futurs chômeurs recevront des indemnités plus élevées les premiers mois. Un « droit au rebond« , c’est-à-dire la possibilité de démissionner de son emploi en ayant le droit à des allocations de chômage, sera mis en place.
Dans cette réforme, le statut d’artiste a été préservé, comme le demandait le CD&V, mais une lutte contre les abus sera menée indique David Clarinval.
D’autres mesures seront prises, comme une dispense de cotisations sociales pour les entreprises afin de stimuler leur compétitivité à hauteur d’un milliard d’euros.