Faut-il imaginer, bientôt, au-dessus du ciel belge un dôme de fer tel que celui développé par Israël ? « Le type d’équipement est tout à fait différent de celui d’Israël. Il n’y a pas de parallélisme à faire« , tempère Yves Delatte.
La proposition de la SONACA est de structurer « l’ensemble de l’écosystème belge avec des consortiums regroupant des entreprises de pointe, flamande, bruxelloise et wallonne pour pouvoir contribuer à la production de systèmes d’intercepteurs« .
Si la SONACA développe déjà des intercepteurs hypersoniques pour identifier la trajectoire d’un missile envoyé par un pays lointain, « aujourd’hui, on n’a pas les compétences technologiques pour fabriquer demain tout seul un système complet« . D’où la proposition de travailler dans des consortiums avec des entreprises comme Thalès, Sabena, Sabca, Safran Aero Boosters, Asco et Sonac.
Je pense que dans la défense antiaérienne et dans le spatial, nous avons vraiment une carte à jouer […]
Yves Delatte, CEO de SONACA GROUP
« Nous voulons aujourd’hui pouvoir développer des nouveaux centres d’excellence. Je pense que dans la défense antiaérienne et dans le spatial, nous avons vraiment une carte à jouer parce que nous avons des joueurs de renom international en Belgique qui pourraient s’allier dans un consortium« , s’enthousiasme Yves Delatte.
La décision d’investir dans une telle infrastructure de défense antiaérienne doit encore faire l’objet d’un accord du gouvernement.