Avec la mesure du gouvernement fédéral à limiter les allocations de chômage à deux ans maximum, les CPAS (Centres Publics d’Action Sociale) craignent de voir un grand nombre de citoyens sans ressource. Car les trois fédérations de CPAS du pays viennent de l’apprendre : les compensations financières promises pour permettre au dernier filet de sécurité sociale de gérer les conséquences de cette mesure n’arriveront pas tout de suite.
Dès janvier 2026, les salles d’attente des CPAS vont se remplir d’une partie des 100.000 à 150.000 demandeurs d’emploi qui perdront leurs allocations. Raison pour laquelle le gouvernement avait prévu des compensations. Seulement, à ce stade, elles ne sont prévues qu’à partir de 2027…
Une situation inimaginable pour Luc Vandormael, le président de la fédération des CPAS de Wallonie. « Je crois que ce sera impossible et financièrement puisque les finances de la plupart des CPAS sont déjà dans le rouge, et en termes d’accompagnement puisque nous manquons déjà de personnel pour réaliser les enquêtes sociales et l’accompagnement nécessaire« , souligne-t-il.