Enjoy the benefits of exclusive reading

AccueilACTUALITEAbus sexuels au...

Abus sexuels au sein de l’Eglise : pour l’avocat de victimes de l’Opération Calice, la restitution de pièces à l’Eglise a été un ‘coup mortel’

L’avocat de nombreuses victimes de l’Opération Calice, Walter Van Steenbrugge, a souligné ce vendredi face à la commission d’enquête consacrée à l’instruction l’importance qu’a eue la décision de la Justice en 2014 de rendre à l’Église les pièces qui avaient été saisies au palais archiépiscopal de Malines et dans les bureaux du cardinal Danneels.

« Le 20 mars 2014, on a donné le coup mortel à l’Opération Calice« , assure-t-il. « Alors bien sûr, on a dit ‘arrêtez tout ça’. Si j’achète un livre dont les six premiers chapitres ont été arrachés, ne me demandez pas de donner un avis sur ce bouquin. […] Je veux voir ces 931 caisses« .

On a été complètement bâillonnés

Selon l’avocat, « on a été complètement bâillonnés » à ce moment. Il balaie l’argument selon lequel les pièces avaient été durant des mois à sa disposition.

« On aurait dû être là deux, trois ans » pour les examiner correctement.

La décision de restituer ces pièces, sur demande de l’avocat de l’archevêché Fernand Keuleneer, a été prise par la chambre après une audience sans les parties civiles, et Walter Van Steenbrugge ne s’en rendra compte que bien plus tard. Il continue à cet égard de parler d’audiences « clandestines » et ne décolère pas : la chambre était alors présidée par Jean van der Eecken, qui avait précédemment accepté de se retirer après une demande en récusation, en 2012.

Par ailleurs, le parquet fédéral avait décidé de ne pas se pourvoir en Cassation. Le procureur fédéral d’alors, Frédéric Van Leeuw, a récemment assuré face à la même commission d’enquête que son parquet n’avait pas la possibilité légale d’un tel recours, mais Walter Van Steenbrugge contredit cette affirmation. « La loi ‘pot-pourri II’ (qui a modifié les modalités de pourvoi en cassation, NDLR) n’est venue que plus tard« .

Un « fond de réparation »

« Le Conseil Supérieur de la Justice parle de dysfonctionnements, moi je parle de tromperie« . Il appuie une demande essentielle pour lui : la création d’un « fonds de réparation« , qui apporterait aux victimes des dédommagements à la hauteur de ce qu’elles ont subi sur le plan professionnel et personnel. Si ce souhait n’est pas réalisé, l’avocat promet une action en responsabilité de l’Etat.



Source link

Publicité

Plus articles a lire

spot_img
spot_img

Faites la subscription avec nous

Lire ausi The European Times.

Lire la suite

Menace de fermeture du home Albert de Latour à Schaerbeek : ‘Toutes les pistes sont à l’étude’

"Aucune décision n’a été prise." Le CPAS de Schaerbeek veut rassurer personnel et résidents à la suite des projets de fermeture de l’une de ses deux maisons de repos évoqués par un article que la RTBF a publié...

Mauvais début de vacances pour 40 touristes belges bloqués en Égypte depuis vendredi

Une quarantaine de vacanciers belges sont bloqués depuis vendredi à Charm el-Cheikh, a indiqué lundi le voyagiste TUI à Belga, confirmant une information du quotidien Het Laatste Nieuws. Leur avion y est cloué au sol en raison de problèmes...

Amiante : l’ABEVA appelle la Wallonie et Bruxelles à se saisir du dossier

L'Association Belge des Victimes de l'Amiante, ABEVA, "se réjouit fortement" de la résolution qui a été votée à l'unanimité le 26 mars au dernier Parlement flamand. Ce texte exige que les responsables historiques de l'importante présence de produits...

Profitez d'un accès exclusif à l'ensemble de notre contenu

Bientôt, nous aurons un abonnement en ligne et vous pourrez débloquer tous les articles que vous rencontrerez.