En tant qu’indépendants complémentaires, ces travailleurs sont plutôt libres dans leur emploi du temps. Mais cela implique nécessairement un temps de travail supplémentaire.
« Tout doit être du plaisir » dit Marc pour qui ce travail complémentaire « c’est faire de nouvelles choses, du plaisir à partager en famille dans des discussions« .
« Ma fille est devenue ma secrétaire« , nous confie tout sourire Valérie qui en a discuté avec son mari avant de se lancer.
Pour Christophe, « il y a sans doute un peu d’égoïsme dans cette passion. Mais d’un autre côté, l’argent qui rentre, je l’utilise souvent pour mes enfants« .
Ce travail complémentaire est considéré par les personnes contactées comme une passion, comme un loisir enrichissant humainement sans contrainte et sans aucune finalité temporaire.
« Tu es libre. Et quand ça s’arrête ou que tu décides d’arrêter, ce n’est pas un drame car tu as un boulot stable sur le côté« , confie Christophe.
« Je fais encore cela cinq ans« , confesse Valérie. « Après, je verrai, j’en parlerai en famille. C’est déjà un grand questionnement pour moi aujourd’hui uniquement dans l’optique que si je perds mon travail principal, je pourrais développer celui-ci encore plus pour nourrir ma famille. Un peu comme un deuxième corde à mon arc, mais rien n’est décidé, juste un questionnement« .