Quel sera l’avenir de l’enfant quand il quittera l’école spécialisée ? C’est une question qui inquiète les parents, les enseignants mais aussi les aidants-proches des personnes en situation de handicap. Trouver un travail adapté, un centre de jour ou résidentiel, à quel loisir a-t-il droit ? Toutes ces questions ont pu être posées au Salon « Transition vers la vie active « .
Arrivée en début d’après-midi, Sylvie tient la main de sa fille Elia, les interrogations en tête. « J’ai eu une réunion hier à l’école avec ma fille et l’enseignante a dit qu’Elia ne serait pas épanouie dans une entreprise. Donc on est venu voir ce qu’il nous proposait pour l’après-école. »
Plus loin dans la Halle, les bras chargés de brochures, Justine Maes, assistante sociale à l’école spécialisée « Les Trieux » de Leers-Nord, fait partie des personnes venues aux renseignements. Le salon permet de mieux connaître le réseautage pour aiguiller les jeunes et leurs familles quand le moment est venu de quitter l’établissement scolaire. « Il y a plein de choses à savoir notamment au niveau des droits, ils peuvent être protégés par l’AVIQ… Et en fait, la plupart des parents ne le savent pas, ils ne connaissent rien. C’est vraiment compliqué de trouver un job et de faire toutes les démarches pour protéger le jeune dans le monde actuel. Il y a trop d’écoles où des jeunes sortent et il n’y a rien qui est fait. Il y a des listes d’attente énormes parfois 4, 5, 6 ans et si les démarches ne sont pas faites, c’est cata », ajoute l’assistante sociale.