L’industriel allemand Siemens a annoncé mardi son intention de supprimer plus de 6000 postes dans le monde, pour l’essentiel dans sa division phare de numérisation des usines, expliquant devoir ajuster sa capacité de production à la baisse de la demande.
Ce plan de restructuration touchera aussi la Belgique, signale le syndicat ACV-CSC Metea mardi. Cinquante-neuf emplois seraient menacés à Huizingen (province de Brabant flamand).
Siemens a confirmé la suppression de 23 emplois dans son activité d’automatisation pour le 1er octobre 2026 au plus tard. « Une partie de ces suppressions se fera de manière naturelle et en comblant des postes vacants au sein d’autres entités« , a indiqué l’entreprise. Les 36 emplois supplémentaires mentionnés par le syndicat concerneraient une entreprise qui ne fait pas partie de la SA Siemens. Le groupe est présent en Belgique depuis plus de 125 ans. À la mi-2023, il employait 1.059 personnes dans le pays.
De manière globale, Siemens justifie cette suppression de 6000 emplois par « la baisse de la demande, principalement sur les marchés clés que sont la Chine et l’Allemagne, associée à une pression concurrentielle accrue, a considérablement réduit les commandes et les revenus dans le secteur de l’automatisation industrielle« , a déclaré le groupe dans un communiqué.
Le plan d’économies porte sur 2% des effectifs de Siemens qui emploie 313.000 personnes dans le monde.
Les sites allemands vont supporter plus de la moitié de ces réductions d’effectifs prévues alors que « depuis deux ans, le marché allemand, en particulier, est en déclin », souligne le groupe qui assure qu’il ne s’agira pas de licenciements.