La réforme des primes à la rénovation récemment annoncée par le gouvernement wallon était à nouveau sur la table du parlement régional ce mardi. Selon la ministre du Logement, Cécile Neven, quelque 25.000 demandes ont été introduites dans le cadre du régime transitoire qui laissait 15 jours aux citoyens ayant déjà payé au moins 20% de leur facture pour introduire une demande de maintien des conditions existantes.
« Malgré un renforcement technique, la plateforme « mon Espace » a pu être saturée de manière ponctuelle. Mais elle restait néanmoins accessible à divers moments de la journée« , a admis Cécile Neven. Quant aux appels téléphoniques traités, ils sont passés de 1300 par mois sur cette thématique à 1500 par jour en février. Les guichets de l’Énergie ont enregistré une augmentation de 120% des contacts du 14 au 28 février.
La ministre Neven est revenue sur le fond de la réforme. Le message est connu : « la décision prise le 13 février dernier consiste bien à maintenir un régime de soutien à l’attention des citoyens, à l’inverse d’un moratoire, et l’option retenue témoigne que la rénovation énergétique du secteur résidentiel constitue une priorité pour notre gouvernement« , a-t-elle martelé.
« Le régime temporaire instauré par la Wallonie permet d’enrayer le dérapage budgétaire constaté et reste globalement le plus soutenant du pays« , a résumé la ministre, en rappelant qu’en 2014, le ministre du Logement socialiste de l’époque – Paul Furlan qui avait succédé à l’Ecolo Jean-Marc Nollet, NDLR – avait, lui, décidé d’un moratoire. « A politique inchangée, la facture globale de la Wallonie pour les primes à la rénovation énergétique se serait élevée à 674 millions d’euros fin 2025″.