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Plus rien ne va pour A-CAP, propriétaire du Standard, ciblé par une nouvelle plainte alors que la vente du club patine

Est-ce pour cela que la vente du Standard patine ? En tout cas, le document qui nous est parvenu ne rassure pas : 398 pages argumentées avec des preuves et des captures d’écrans qui démontrent qu’A-CAP, le groupe d’assurance américain propriétaire du Standard, joue avec l’argent de ses assurés.

Il est rédigé par le régulateur des assurances de l’Utah et vise 3 des 5 compagnies d’assurances possédées par A-CAP. Il réclame auprès d’un juge, le placement en redressement judiciaire. Pour faire simple, le régulateur veut retirer ces assurances des mains d’A-CAP et en prendre le contrôle, car il les juge trop exposées, insolvables et présentant un danger pour les assurés.

Ce nouveau document sera probablement contesté par A-CAP, la comparution devant un juge n’est pas attendue avant quelques semaines. En attendant, ces accusations sont dans la continuité de tout ce que les plaintes précédentes reprochaient. Seule différence, c’est plus complet, les preuves sont concrètes et cela pourrait faire très mal à A-CAP.

Ces accusations risquent aussi d’avoir des conséquences sur le dossier de licence du Standard et dans le pire des scénarios, elles pourraient compliquer, voire geler la vente du club.

Une longue histoire d’enrichissements personnels, de conflits d’intérêts, et de dissimulation au sein des entreprises d’A-CAP, mais aussi entre A-CAP et 777 Partners.

En décembre dernier, le régulateur avait tiré la sonnette d’alarme et déjà visé l’assureur américain. Depuis, ils ont monté un dossier complet et très complexe. 

Pour mieux comprendre cette injonction qui nous est parvenue, nous avons fait appel à Michaël Dantinne, criminologue à l’Université de Liège, spécialisé dans la criminalité financière. « Le document ambitionne globalement de démontrer que la holding A-CAP s’est servie des primes et des placements financiers conseillés à ses clients pour les investir dans des placements souvent à court terme, très risqués, à hauts taux d’intérêt. Une grande partie de ces placements ont concerné les business de 777 Partners et plusieurs de ses filiales, dont Nutmeg, qui détient 777SDL, la société belge officiellement propriétaire du Standard de Liège et d’une majorité des parts du Hertha Berlin ».

La somme investie dans 777 Partners est colossale, 2,1 milliards de dollars depuis 2020. Selon le régulateur, c’est près de 30% de ce que possèdent les 3 assurances d’A-CAP domiciliées dans l’Utah.



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