Mars est un mois connu pour être toujours très instable, où le temps oscille entre périodes calmes, avec parfois de belles éclaircies mais aussi des averses de pluie, de neige, et parfois même de glace. On parle alors de “giboulées”.
Les giboulées sont liées au changement de saison. L’hiver laisse place au printemps. Mais pas de façon linéaire. Elles se produisent lorsque les différentes couches d’air, de températures variables, rendent l’atmosphère instable.
À cette époque-ci de l’année, en altitude, dans la haute troposphère, l’air est encore très froid. Le soleil, lui, est de plus en plus généreux. Et les rayons réchauffent d’abord les basses couches, les 1500 premiers mètres au-dessus du sol.
Lorsque l’écart de températures entre ces deux couches est suffisamment important, cela provoque une instabilité thermique. L’air chaud et humide monte très vite. Cette montée d’air provoque une condensation de l’humidité qu’il contient, en altitude.