Vos enfants vous ont raconté avoir appris la géométrie grâce à un atelier cirque à l’école ? Avoir créé un podcast portant sur leur dernière sortie scolaire ? Pas de doute, ils et elles ont participé à une animation via le programme PECA. Mis en pratique progressivement depuis 2020 et ne connaissant pas (encore ?) la crise – son budget est inscrit dans un décret et n’est pas remis en question à ce jour – le parcours « parcours d’éducation culturelle et artistique » garantit en théorie un accès égal à ces disciplines pour tous les élèves à l’horizon 2030.
En Province du Brabant wallon par exemple, la coordination de ce « panier d’activités disponibles » a été confiée au Centre Culturel du Brabant wallon (CCBW), et à Mélanie Bertrand en particulier : « chaque élève va vivre un parcours le plus diversifié possible tout au long de sa scolarité. D’une part en rencontrant des artistes et des lieux culturels, d’autre part en acquérant des connaissances, et enfin en pratiquant toute une série de disciplines ».
Il s’agit d’une véritable collaboration entre les mondes de l’école et de la culture. « Ce n’est pas une nouveauté, mais c’est plus structuré qu’avant. J’ajoute que tous les élèves doivent y avoir accès. L’accès à la culture doit être le plus universel possible. »
Parfois, les enseignants mèneront de tels ateliers seuls, avec du support pédagogique ou matériel fourni par le CCBW. Des animateurs spécialisés et des artistes vont parfois jouer eux-mêmes le rôle d’encadrants.