Alors qu’à Londres se tient en ce moment une réunion virtuelle avec 25 dirigeants, plusieurs pays se disent prêts à aider au maintien de la paix en Ukraine, en cas de cessez-le-feu avec Moscou.
La réunion doit permettre de dessiner les contours de cette coalition de pays volontaires.
Pour Maxime Prévot, ministre belge des Affaires étrangères, la Belgique doit être prête à participer à une force de maintien de la paix en Ukraine en envoyant des troupes au sol, « mais pas à n’importe quelle condition. Il fait que la paix ait été obtenue, qu’elle soit durable », dit-il.
Maxime Prévot est également très clair : « il ne s’agit pas d’envoyer des troupes au front. Il faut qu’il y ait un mandat international qui balise clairement les choses ».
À ce stade, rien n’est encore décidé, ni sur la mission ni sur les militaires qui pourraient le cas échéant partir en Ukraine : « Il reviendra au ministre de la Défense de déterminer le moment venu, quel type de soutien militaire pourrait être procuré ».
Réaction russe
Vladimir Poutine a déjà fait savoir que si des troupes de l’OTAN venaient en soutien de l’armée ukrainienne, il considérerait cela comme une agression contre la Russie. « C’est pour cela qu’il faut que cela soit dans le cadre d’un mandat international clair et dans le cadre d’une paix durable », précise Maxime Prévot. « L’objectif avec cette force n’est pas d’aller créer plus de problèmes », conclut le ministre belge des Affaires Etrangères.