Si l’année 2024 n’a pas été particulièrement bonne pour le secteur du vélo, le boom du leasing redonne le sourire à toute l’industrie du cycle en Belgique.
« Le leasing, c’est une énorme aubaine pour l’ensemble du secteur. Ça permet de mettre beaucoup de gens sur un vélo ou un vélo électrique« , explique Philippe Courtois, propriétaire de deux magasins de vélos à Bruxelles. « Et pour nous, vendeurs, ça permet de proposer des modèles un peu plus chers : grâce aux avantages fiscaux, les acheteurs hésitent moins à se tourner vers du plus haut de gamme.«
Un second vendeur confirme et surenchérit : le leasing de vélo est aujourd’hui pour lui un argument de vente.
Avantages fiscaux
Mais de quels avantages fiscaux parle-t-on exactement ? Le leasing de vélo peut s’intégrer au plan cafétéria, une formule de rémunération flexible adoptée par un nombre croissant d’entreprises belges. Concrètement, le coût du leasing est prélevé sur le salaire brut — voire sur des primes — plutôt que sur le salaire net. Au bout de trois ans, l’employé peut racheter son vélo à un prix très réduit : environ 16% de sa valeur neuve.
Aujourd’hui, près de 120.000 vélos sont en leasing en Belgique, et les spécialistes du secteur estiment que ce chiffre va encore augmenter.
« Les fonctionnaires et les personnes travaillant dans l’enseignement vont elles aussi bientôt pouvoir bénéficier de cet avantage fiscal. On pense que cela va encore dynamiser le marché« , explique Philippe Courtois, porte-parole de la fédération belge de la mobilité TRAXIO.
Preuve de cet essor : un nouveau speed pedelec sur deux est désormais acquis via un leasing vélo.