Et ce n’est pas que Het Nieuwsblad n’arrive pas à prendre position. Ils sont plusieurs éditorialistes à refuser de trancher.
Pour la Dernière Heure, « le gouvernement a raison. Les syndicats n’ont pas tort« . La Libre, elle, le reconnaît : « nous avons à plusieurs reprises dans cette colonne dénoncer l’instrumentalisation politique qui motive certains syndicats. Nous devons aussi entendre les inquiétudes légitimes de nombreux citoyens« .
Ceux-là, loin des « privilèges surannés, des indignations excessives, des démonstrations de force ou des tracts mensongers » nourrissent des craintes réelles et sincères pour leur avenir. Ou celui de leur secteur. La Libre qui conclut : « il est indispensable de privilégier la négociation au rapport de force dans la rue. Le droit de grève ? Fondamentale, raison pour laquelle il ne faut ni le négliger, ni en abuser« .
