Ce genre de conversation fait partie du travail quotidien d’accueillant, comme le confirme Sylvain Malcorps. « C’est pour ce genre de contacts que je fais ce métier. Mon objectif, c’est de fournir à ces personnes qui passent notre porte un espace dans lequel elles peuvent se sentir en sécurité, pour venir déposer des questionnements ou des défis face auxquels elles sont confrontées. Il faut que nous puissions être une bouée de sauvetage à un moment donné, lorsque c’est nécessaire pour eux ».
« C’est une des grandes forces du planning », poursuit-il. « Vous allez, sur une journée, croiser une gynécologue, des médecins formés à la petite gynécologie, et puis des psychologues, des assistants sociaux. C’est tout ce petit monde qui essaye de le faire fonctionner. C’est une maison ici. C’est un peu cliché de dire ça, mais on doit la faire fonctionner tous ensemble avec nos singularités. Ça va de chercher des financements jusqu’à changer le PQ…«