Que ce soit à travers sa thèse ou lors des ateliers de La Bonne Poire, la sociologue est surtout en contact avec des hommes prêts à réfléchir aux enjeux de masculinité. « Il y a des hommes qui participent à nos événements depuis le début, on observe des évolutions, il y a des signaux positifs, cependant le travail qu’il y a derrière est colossal. La question, c’est comment résonner à plus grande échelle ?«
Elle continue : « Les discours masculinistes sont très présents sur les réseaux sociaux et touchent de nombreux jeunes. Si les masculinistes ne sont pas notre cible, avec La Bonne Poire, nous essayons néanmoins de réfléchir aux leviers pour lutter contre ce phénomène… En proposant par exemple d’autres représentations, mais c’est complexe. Quoi qu’il arrive, il faut être vigilant·e. Quand on évolue dans des cercles féministes, on a parfois l’illusion d’un progrès, on peut croire que la société avance vers des masculinités moins oppressives, mais en réalité, c’est loin d’être le cas ! »
Pour découvrir les ateliers et contenus de La Bonne Poire, c’est par ici : https://www.labonnepoire.be/