Selon le ministre, le but recherché est de « déstabiliser le gouvernement« . « C’est inadmissible. C’est une grève politique« , a-t-il lancé, jugeant que ces mouvements étaient « exclusivement motivés pas des mesures prises sur base d’un accord de gouvernement.«
« Le droit de grève n’est pas absolu« , a poursuivi Jean-Luc Crucke. « Il s’agit d’une ingérence dans le fonctionnement de la SNCB. La jurisprudence reconnaît que l’on peut prévoir des limites au droit de grève.«
Dans ce contexte, le ministre a indiqué avoir demandé à HR-Rail, l’organe qui gère le personnel de la SNCB et d’Infrabel, « d’examiner toutes les possibilités de refuser des abus de l’outil de la grève. » « Le monde syndical doit le comprendre et nous persisterons« , a-t-il conclu.
« Il est essentiel de faire la distinction entre les syndicats qui représentent la voix et la majorité du personnel, et les petits syndicats qui ne représentent qu’une partie et ne sont pas intégrés dans les structures officielles du dialogue social« , a-t-il estimé.