Le 6 mars, des groupes armés liés au régime Assad déposé ont tendu une embuscade à l’administration du gardien dirigé par Ahmed Al-Sharaa, ciblant les forces de sécurité militaires et internes ainsi que plusieurs hôpitaux.
M. Pedersen a décrit la violence comme «sectaire et représailles», « avec des rapports de familles entières exécutées et la peur généralisée parmi la population civile.
«L’attaque coordonnée contre l’autorité du gardien, les lourdes contre-attaques contre cela, et Les meurtres de masse de civils sont tous venus dans un contexte d’insécurité déjà fomentante,», A déclaré M. Pedersen.
L’envoyé spécial a noté les «grands espoirs et les énormes peurs» qui ont émergé depuis la chute du régime de Bashar al-Assad en décembre 2024.
Appelant à des enquêtes transparentes, indépendantes et publiques sur la violence, il a demandé aux responsables d’être tenus responsables, «avec un signal clair que l’ère de l’impunité en Syrie est par le passé.»
Pendant ce temps, les efforts humanitaires des agences et partenaires des Nations Unies se poursuivent, au milieu d’un mélange de progrès et de revers.
Sous-secrétaire général des Nations Unies pour les affaires humanitaires Tom Fletcher a souligné le travail effectué par la communauté internationale.
«Nous progressons», a-t-il déclaré, notant des itinéraires élargis pour les livraisons transfrontalières et un soutien accru aux communautés vulnérables. Un succès récent a vu la station ATAREB Water à Alep CV opérations, Apporter de l’eau à 40 000 personnes.
L’ambassadeur syrien a également exprimé sa gratitude au Qatar et à la Jordanie, aux côtés du programme de développement des Nations Unies (Présager), pour l’initiative visant à fournir la Syrie en gaz à travers la Jordanie et la capacité de générer 400 mégawatts d’électricité.
Pendant ce temps, l’Union européenne a engagé près de 2,5 milliards d’euros pour 2025 et 2026, après avoir augmenté un total de 5,8 milliards d’euros pour le recouvrement de la Syrie.
Mais malgré les engagements de soutien, la réponse humanitaire reste sous-financée de manière critique, a expliqué M. Fletcher.
«L’appel de l’année dernière n’a été financé que de 35%, ce qui nous a fait réduire notre réponse humanitaire de plus de la moitié», » a-t-il déclaré.
Sur une note plus optimiste, M. Pedersen a souligné le récent accord entre les autorités du gardien et les forces démocratiques syriennes principalement kurdes (SDF), qui parle de l’intégration future des institutions civiles et militaires dans le nord-est de la Syrie.
«Nous continuerons et approfondirons l’engagement à l’appui du processus», « Il a dit, exprimant un optimisme prudent, avertissant que la route à venir ne serait pas facile.
«La question de Des combattants étrangers dans les rangs supérieurs Parmi les nouvelles forces armées, ainsi que les individus associés à des violations, reste une préoccupation clé », a-t-il ajouté.
Faisant écho à ce sentiment, le représentant de la société civile syrienne et conseiller juridique, Joumana Seif, a souligné: «Nous ne voulons pas construire notre nouveau pays à l’arrière des nouveaux massacres.»
« La Syrie se tient à un carrefour historique, avec une rare chance de s’unir et de passer à la démocratie», A-t-elle dit, appelant à la levée des sanctions contre le gouvernement syrien.
En réponse, certains ambassadeurs de la chambre ont noté qu’ils avaient déjà assoupli des sanctions unilatérales contre la Syrie, y compris une fin de gel des actifs.
M. Pedersen et M. Fletcher ont tous deux conclu leurs déclarations avec des appels à une action urgente.
M. Fletcher a souligné que les humanitaires ne peuvent pas faire les «choix les plus difficiles» seuls, exhortant la communauté internationale à fournir des ressources supplémentaires.
« Le coût de l’hésitation est supérieur au risque d’action décisive», A-t-il averti.
Enfin, M. Pedersen a souligné le choix que la Syrie est confrontée: soit un retour à la violence et à l’instabilité, soit un chemin vers un avenir paisible et inclusif.